Ll'homme et le marin
De l'origine de son engagement
Son approche du Développement Durable
Nicolas au centre de plusieurs actions
Une
interview qui vous fera découvrir qui est Nicolas
34 ans, deux enfants, athlète de haut niveau au palmarès bien
garni, ambassadeur du Défi
pour la Terre de la Fondation Nicolas Hulot et ADEME, co créateur
de l'association Agir pour accompagner des entreprises à intégrer
les enjeux du développement durable dans leur fonctionnement et stratégie,
Nicolas, c'est avant tout l’envie d’entreprendre, de partager
et prouver que tout est possible avec la volonté ou la passion; c'est
aussi une volonté forte de poursuivre son action de sensibilisation
sur le réchauffement climatique et du besoin de développement
durable.
L’athlète de haut niveau symbolise, on ne peut mieux, l’idée
d’entreprendre et de gagner. C’est une image valorisante qui ne
pouvait qu’intéresser les entreprises.
Nelson PAILLOU
Autodidacte avec des valeurs de partage, issu d'un milieu modeste, c'est à force de volonté et de passion qu'il concrêtise ses rêves
Contrairement à la plupart des marins, il n'est pas tombé dedans, ou tout du moins pour la voile habitable. Si le contact de la mer est présent dès le plus jeune âge à travers la pratique et la fabrication de planche à voile, il ne goûte à la voile habitable qu'à l'âge de 22 ans.
En effet, il découvre qu'on peut naviguer sur des
voiliers sans forcément en posséder un, en pratiquant le "bateau
stop" ou en sillonnant les pontons pour proposer sa paire de bras !
Depuis, le virus l'a piqué et il y consacre tout son temps disponible.
Fort de sa grande motivation et de sa curiosité envers les techniques liées à la navigation, les premiers résultats se font vite sentir : victoires dans la course de l'Edhec et dans le Tour du Finistère, 1er du Trophée des Ports Vendéens et de la semaine de Brest 2 ans après ses débuts, et ce en tant que tacticien.
Il progresse rapidement pour atteindre le haut niveau
avec une grande pratique au poste de tacticien/navigateur.
Non content de naviguer entre trois bouées, il se lance dans
l'aventure de la course au large et ne pouvait pas mieux commencer qu'en terminant,
pour sa première épreuve, 1er de la Mini-Fasnet (épreuve
la plus importante du circuit après la Mini-Transat) !
Ce marin au palmarès prometteur, professionnel dans sa gestion et sensible aux attentes du partenaire défend un projet qui rivalise ou dépasse sportivement les professionnels.XXXX
Membre d'un centre d'entrainement de haut niveau de la FFV, partenaire avec le CHU de Nantes sur la gestion du sommeil, membre d'un pole technique-logistique VS17 visant à mutualiser les forces ressources et les compétences, Nicolas a su s'appuyer sur les compétences les plus variées pour arriver à ses fins.
"Pour les clients et les partenaires, je crois que le bateau a été
un formidable vecteur de communication, ce qui est capital. L'évènement
a contribué à renforcer leur fierté,
l'appartenance au groupe BULL.
La mer est chargée de connotations. On sait qu'elle change sans cesse,
le bateau qui
l'affronte doit toujours s'adapter à de nouvelles conditions, cela
permet de faire le
parallèle avec l'industrie dont l'évolution est permanente et
rapide, et à laquelle il faut
faire face. "
Sylvie JOURDAN, Responsable Sponsoring - mécénat de BULL
Responsible de la sécurité du système d'information
au Conseil général 44 : coordonne et anime la sécurité
de l'information entre les instances décisionnelles et stratégiques
et les instances opérationnelles. Une bonne connaissance de la gestion
du risque, de la conduite de projet et des changements et de fonctionnement
d'entreprise
Membre du comité technique Eco2 pour développer les bonnes pratiques
autour de l'économie de moyen et l'écologie au sein du Conseil
général de Loire Atlantique et mettre en place l'Agenda 21 (charte
du développement durable)
Nombreuses intervention dans des séminaires (cci, comité d'entreprises,
CRI Ouest, XXXX...)
Une forte identification des collaborateurs à travers l'exercice de 2 activités : salarié et skipper, ce qui rend le rêve à la portée de tous.
Nicolas a été sensibilisé au concept
du développement durable par 2 biais :
1. Lorsqu'il est entré dans la vie active (une SSII), beaucoup de concepts
ou d'idées se sont ébranlés. Il
s'est alors posé beaucoup de questions sur l'existence, la vie... Il
a pris conscience de la nécessité de faire évoluer les
modes d'action, les comportements, les objectifs de la société
actuelle ; pour résumer, de transformer une société individualiste
ou égoïste en une société plus altruiste et humaniste.
C'est donc pour ces raisons , qu'il a choisi de travailler dans une collectivité
territoriale qui, par nature, est au service de tous. Cette évolution
sociale n'est pas uniquement nécessaire envers les pays du tiers-monde,
comme c'est souvent évoqué à travers le développement
durable, mais aussi en France, dans notre quartier, dans notre maison. Utopie
au évolution nécessiare ou inéluctable ? Lisez un début
de réflexion dans la rubrique Développement
Durable
2. Ensuite, passionné de météo, il a rapidement pris
conscience des enjeux climatiques face auxquels nous nous trouvions et il
a été alors plus réceptif aux questions d'écologie
et de développement durable.
http://nicolasbunoust.free.fr/dossiers_climat.php
Si
le premier thème est souvent abordé par les intellectuels (mal
de vivre, problème de société, ...), le second l'est
effectivement moins. Cependant, lorsqu'ils abordent le premier thème,
ces intellectuels donnent des réponses au problème écologique
à travers les changements comportementaux identifiés. Ces deux
thèmes, sociétal et écologique, sont d'ailleurs 2 thèmes
fondamentaux du développement durable, et leurs solutions ont un point
commun : rendre l'homme plus humaniste (envers son lien avec la nature ou
avec son semblable) !
Au cours d'une discussion avec Nicolas HULOT, Nicolas lui avait soumis une
remise en cause de la théorie de DARWIN qui dit, pour résumer
grossièrement que "toute espèce survit en éliminant
les plus faibles". En effet, de nombreuses espèces ont survécu
grâce à l'entraide et non à l'élimination. C'est
le cas des fourmis qui ont créé un mode de vie en société
de plus en plus étudié et passionnant. Nicolas HULOT lui 'a
répondu que cette théorie de DARWIN n'était pas applicable
dans le cadre du réchauffement climatique car l'évolution du
climat est rapide et, de ce fait, une espèce n'aura pas le temps de
s'y adapter (les évolutions climatiques précédentes s'étalaient
sur des millénaires). Nicolas reformula alors son propos; le modèle
de développement, pris en considération par l'homme jusqu'à
aujourd'hui (et expliqué par DARWIN) est celui de l'individualisme
qui progresse dans la collectivité et non celui de l'individu qui aide
à la collectivité à progresser : modèle qui atteint
aujourd'hui ses limites et qui n'est donc pas l'unique voie de développement.
Pour rester optimiste, si l'adaptation biologique ou physiologique prend des
millénaires, une autre peut être plus rapide et donc salvatrice,
c'est l'adaptation psychologique ou comportementale (qui d'ailleurs, jusqu'à
aujourd'hui, est plutôt en train de causer la perte de l'homme en l'aveuglant).
« Pour moi, le développement durable c’est, tout d’abord, respecter l’équilibre des 3 piliers ou 3 sphères « environnement-économie-social » dans la conduite et mise en oeuvre des projets. En effet, parce que nous vivons dans un monde par définition « limité », il est illusoire de continuer à envisager une croissance illimitée ou infinie qui s'appuie sur des ressources limitées. Il est donc nécessaire de repenser la croissance et parler plutôt de développement : source de progrès, d'évolution, d'innovation. En biologie, une cellule qui croît est une cellule qui grossit, une cellule qui se développe est une cellule qui génère d'autres sous-cellules qui vont l'aider à vivre, c'est la base de la reproduction des êtres vivants et c'est la fonction même de tout "système" vivant.
Ensuite, parce que les problèmes environnementaux, émergeants (qui ne feront que s'accroître) génèreront, d'une part des tensions sociales avec les pays du Tiers-monde mais aussi chez nous en France (dans notre quartier, notre maison -dû notamment aux problèmes migratoires, à l'accès à l'énergie, à des biens de première nécessité, aux crises diverses, politiques, sanitaires, sociales, ..) et d'autre part provoqueront des crises économiques (cf rapport Stern), il est nécessaire d'intégrer ces composantes dans les projets. Ceci nous permettra de, non plus subir, mais anticiper et apporter les réponses à des problèmes sociaux, développer de nouveaux marchés économiques, sources d'emplois et de subsistance...
Mais c’est aussi développer des démarches
systémiques ou développer « la pensée complexe
» qui seront des outils ou des attitudes indispensables pour répondre
aux enjeux de la société de demain (et même d’aujourd’hui).
Je vous invite à lire un début
de réflexion sur l’évolution de la société.
Enfin, parce que les risques seront de plus en plus nombreux à tous
niveaux, il est nécessaire de développer une culture du risque
collectif et maîtrisé. En effet, puisqu'il ne sera plus possible
de tout sécuriser, de tout protéger, il faudra être capable
d'identifier quels sont les risques acceptables et donc quels sont ceux que
nous acceptons et que nous partageons collectivement.
Pour cela, je dispose, à travers mes activités professionnelles
et extra-professionnelles, de nombreux outils pour expliquer ou mettre en
oeuvre ces démarches. »
Après avoir entrepris en 2004 des actions de sensibilsations autour du XXXX Nicolas est Ambassadeur du Défi pour la Terre de la Fondation Nicolas HULOT et l’ADEME. Il a notamment participé aux différentes manifestations organisées par la Fondation Nicolas HULOT pour porter ses messages. Par ailleurs, il a aussi animé plusieurs séminaires internes d’entreprises pour sensibiliser aux enjeux du réchauffement climatique et engager des actions internes de progrès… Plus de détail en surfant sur le site du Défi : www.defipourlaterre.org et sur celui de l'ADEME : www.ademe.fr
Nicolas participe au développement d'outils de management et de qualité pour les entreprises qui intègrent des données du développement durable. Ces outils permettent d'analyser et d'ajuster les stratégies des sociétés pour concevoir ou faciliter un développement pérenne de celles-ci en tenant compte des grandes évolutions ou contraintes à venir.
XXX
Nicolas est aussi engagé dans un Comité Technique sur un plan Economie-Ecologie des moyens au sein du Conseil général de Loire-Atlantique. Ce plan consiste à réaliser des économies dans les moyens utilisés et aussi prendre en compte de manière plus importante les impacts environnementaux dans les investissements et fonctionnements de l’institution.
Il a aussi réalisé des présentations autour de la sécurité des Systèmes d'Information où il décrit une analogie avec le développement durable. En substance, il dit que les informaticiens (ou scientifiques et politiques pour le DD) ne peuvent pas, seuls, garantir la sécurité des données. Tout d'abord, les projets ne sont plus seulement techniques mais sont transversaux et impliquent tous les coeurs de métiers (comme pour le DD). Le maillon le plus important est l'utilisateur (l'individu/décideur). Il faut alors l'impliquer dans la démarche, le sensibiliser, le convaincre des enjeux, le responsabiliser en lui démontrant son potentiel d'actions, l'accompagner... Il est nécessaire, ici aussi, d'inculquer une culture du risque collectif (cf Nicolas et le Développement Durable) et donc d'identifier au préalable les objectifs à atteindre, les périmètres à couvrir et les risques à accepter. (Présentation Sécurité des Systèmes d'Informations)
Enfin, Nicolas est engagé dans un Comité de
Projet sur l’administration électronique. Cette appellation regroupe
différents projets de modernisation de l’administration à
travers les outils informatiques. L’objectif est de rendre l’administration
plus productive mais aussi de fournir un service plus complet et de meilleure
proximité, tout en simplifiant les procédures pour le citoyen.
L’un de ces projets et de pouvoir donner des réponses aux problématiques
des transports, comme le partage de données ou la création de
méta-données entre plusieurs entreprises ou administrations.
Ce partage d’informations permettra de rendre plus efficients les transports
(en commun ou individuels), de montrer au citoyen, en lui donnant la possibilité
de vérifier en temps réel, que dans certains cas, le transport
en commun est plus rapide que la voiture. Mais surtout, il sera simplifié
et permettra ainsi l’utilisation de plusieurs modes de transport pour
un trajet donné, ce qui sera certainement l’avenir si l’on
veut répondre à la fois aux enjeux environnementaux et aux contraintes
des usagers.
Un autre exemple de projet est le développement de la visio-conférence
et du télé-travail: une alternative pour réduire les
transports et la production de CO2 !
D’autre part, pour répondre au constat que 80%
de la population est consciente qu’il faut réaliser quelque chose
mais que seulement 10% réalise réellement des actions, Nicolas
est en relation avec une société de production pour réaliser
une série d’émissions télévisées.
Elles auront pour but d'accompagner les citoyens à traverser «
l’ombre qu’il y a entre l’intention et l’action »,
et ainsi leur faciliter la prise en compte du développement durable
dans leurs comportements quotidiens.