De nouveaux comportements face à de nouveaux enjeux
Quelques réflexions pertinentes sur le développement durable
Une reflexion sur l'énergie
14 gestes pour diminuer le réchauffement climatique et
devenir maître de son destin
« Les changements nécessaires pour répondre
aux nouveaux enjeux qui attendent notre société ne se pilotent
pas avec les méthodes traditionnelles qui ont fait la force du XXème
siècle : notre raisonnement face à la complexité reste
analytique, notre vision du monde disciplinaire, nos connaissances de nature
encyclopédique. Nous continuons à extrapoler de manière
linéaire les données du passé, alors que les évolutions
que nous vivons sont non linéaires. ».
Pour reprendre une image d'un de mes partenaires : il y a 100 ans, l'homme
qui enfonçait un clou avec un marteau était sûr que, 100
ans plus tard, il continuerait à enfoncer un clou avec un marteau ;
qui peut dire aujourd'hui que dans 100 ans nous continuerons à enfoncer
des clous avec un marteau ? Il n'y aura peut-être même plus de
clous !
Ce sont donc de nouveaux modes de raisonnement qu'il s'agit de bâtir,
souvent basés sur la logique systémique et la pensée
complexe. Ces méthodes permettent de sortir des schémas classiques
analytiques pour comprendre et résoudre des situations complexes dans
lesquelles les acteurs sont multiples, les causes, risques et objectifs sont
nombreux et peu perceptibles, les réponses non tranchées...
Dans la vie, les choses ne sont jamais noires ou blanches. Mais à tout
exprimer en mode binaire (vrai-faux, bien-mal, ...) ou en tentant de simplifier
des environnements complexes, on dénature la réalité,
on la masque, et les réponses ainsi apportées sont mauvaises,
inadaptées ou mensongères. Comme le disait G Vico qui méditait
sur le Discours cartésien, « La clarté est le vice de
la raison humaine plutôt que sa vertu ».
Pour simplifier et donner un premier éclairage si besoin, Joël
de Rosnay définit la systémique ainsi : « Un système
est un ensemble d’éléments simples, en interaction dynamique,
organisés en fonction d’un objectif commun ». Réfléchir
systémique consiste donc à ne pas analyser les multiples causes
d'un problème qui ont vite fait de nous noyer dans des détails
insolubles, mais dans un premier temps, d'identifier les différents
systèmes en cause, leur relation, leur objectif et travailler sur les
solutions pour les faire évoluer vers l'objectif défini.
Ces nouveaux modes de comportement, une fois intégrés, permettront
à la société d'évoluer dans des environnements
complexes, d'obtenir l'agilité nécessaire pour faire face aux
problématiques qui sont face à elle et y répondre de
manière juste et adaptée.
Extrait du guide SD 21000 diffusé par AFNOR.
« La prise en compte du principe de développement durable
sera reconnue comme une exigence incontournable du marché, à
travers une analyse du cycle de vie des produits dans les trois dimensions
sociales, économiques et environnementales.
Le développement durable implique une vision et une conception systémique,
c'est à dire que les différents éléments des problèmes
sont envisagés comme un tout, de façon intégrée
et non plus de façon sectorielle et spécialisée. Sa prise
en compte progressive par le monde politique, la pression conjuguée
de l'opinion publique, de la sphère financière et des médias
influencent désormais de manière croissante les politiques et
stratégies des entreprises. Les dirigeants sont de plus en plus conscients
de la nécessité d'en tenir compte pour assurer la pérennité
de leurs entreprises »
Il n'y a pas une solution pour répondre au développement
durable mais une multitude de solutions. Il tient à chacun d'entre
nous de trouver la ou les solutions adaptées à nos besoins ou
comportements, les faire partager avec d'autres pour progresser ensemble.
Tous les gestes en cliquant ici.
Quelques chiffres et réflexions en vrac.
Il ne s'agit pas ici de dire qu'il ne faut plus s'éclairer, ne plus manger de viande, ne plus boire de jus d'orange mais de dire qu'il faut repenser nos modes de consommation et ne pas consommer plus que de besoin. Par exemple, est-ce que manger une viande par jour (qui suffit pour couvrir nos besoins en calorie, protéine...) n'est pas suffisant ? Et ne vaut-il pas mieux en consommer une seule par jour mais de meilleure qualité et produite à côté de chez nous ?
Pour reprendre le slogan du Défi pour la Terre : « nous avons
plus de pouvoir que vous ne le pensez ».
Un exemple : sur la première année du Défi, 500 000
personnes se sont engagées sur des gestes aussi simple que : prendre
une douche plutôt qu'un bain, se déplacer plus souvent en transport
en commun... Ceci a permis d'économiser 200 000 t. deCO2 soit l'équivalent
de 700 000 vols (passagers) aller-retour Paris-Marseille.
Pour plus d'informations :
www.ademe.fr
www.defipourlaterre.org
ou me contacter par email : nicolas.bunoust@free.fr
" Je vous soumets une petite réflexion personnelle autour de notre relation à l'énergie, qui ne s'attache pas cette fois-ci à trouver des solutions pour traiter les problèmes, mais qui peut, peut être, nous faire prendre conscience de certaines de nos actions et pourquoi pas nous aider à modifier nos comportements.
Dans le sens commun, l'énergie représente tout ce qui permet
d'effectuer un travail, fabriquer de la chaleur, de la lumière, de
produire un mouvement.
Après avoir exploité sa propre force, puis celle des esclaves,
des animaux, l'homme a appris à exploiter les énergies contenues
dans la nature et capables de lui fournir une quantité croissante
de travail mécanique par l'emploi de machines. L'énergie est
alors fournie par un carburant ou énergie fossile.
Ainsi, un Grec de l'antiquité possédait en moyenne cinq esclaves.
Un ménage moderne avec un compteur électrique de 4kW possède
l'équivalent de 40 esclaves.
En effet, un homme développe, en pleine puissance, environ 100W.
Donc par exemple, si nous devions produire nous-même l'effort (donc
l'énergie) pour faire tourner pendant 1 heure une machine à
laver qui consomme environ 2000W, il nous faudrait pédaler pendant
20h à fond sans s’arrêter ! Inutile de dire que nous
continuerions à laver le linge à la main ! Il nous faut donc
puiser cette énergie ailleurs, c’est-à-dire dans la
nature en transformant des matières premières (gaz, pétrole,
charbon...).
Comme l'énergie est nécessaire à toute entreprise humaine,
son approvisionnement est devenu une des préoccupations majeures
des sociétés humaines.
L'utilisation de cette énergie, facile et pas chère, était
une bénédiction pour réaliser un plus grand nombre
d'actions ou bien des actions dont la puissance humaine ou animale était
insuffisante.
Cependant, au fil des années, nous avons complètement délégué
l'effort physique à ces moteurs alimentés par ces énergies
faciles. Cette délégation nous a fait perdre la notion de
quantité d'énergie nécessaire pour réaliser
un travail.
Or, comme les moteurs ou autres centrales, l'homme, les chevaux... produisent
des déchets en transformant la matière première (aliment,
pétrole...) pour produire cette énergie.
Donc, en même temps que nous avons changé de source d’énergie,
nous avons changé de déchets. Et qu’il est bien plus
facile, pour disposer de 2000w de puissance, d'appuyer sur un bouton que
d'entretenir 10 chevaux !
Les prévisionnistes du 19ème siècle estimaient bien
une augmentation des activités humaines, et qu'à la fin du
20ème siècle, les villes seraient envahies par le crottin
de cheval. La prévision était bonne, sauf que le crottin a
été remplacé par le CO2 ! Heureusement moins odorant
et moins visible dans un premier temps, mais finalement malheureusement
plus sournois, car cette évolution des déchets énergétiques
ne nous a pas permis de prendre conscience de notre dérive énergivore.
Il existe une autre source d'énergie formidable pour répondre
aux enjeux qui sont face à nous : c'est l'énergie du Papy-Boom
! Cette génération a construit cette société
formidable et pleine de progrès. Peut être que ces hommes et
femmes, en pleine santé, pouvant profiter du temps libre très
largement mérité, connaissant bien les rouages de la société,
dorénavant libres d'agir sans pression hiérarchique ou externe,
pourront s'impliquer dans des milieux associatifs ou autres et ainsi être
les médecins attendus de notre société ? Quelles belles
perspectives pour ces Papy-Boommeurs de pouvoir agir pour des convictions,
des valeurs et l'avenir des générations futures et directement
celui de leurs enfants et petits-enfants."
retrouver ici 14 gestes simples mais qui peuvent tout changer .